Le RIPEC est le régime indemnitaire des EC.
Le RIPEC est proposé dans le cadre d’une revalorisation des rémunérations des EC et des chercheur-es.
Le gouvernement met en place une usine à gaz qui engendrera une perte de temps considérable qu’aurait évité l’augmentation de salaire pour tous et toutes.
Au lieu de revaloriser les grilles salariales, le ministère nous propose un régime de primes individualisées. Si les interventions de la FSU au niveau national durant la négociation autour du protocole ont permis de limiter la part attribuée sur la partie individualisée du dispositif, celle-ci reste trop importante. Notons que les enseignant-es EC ne sont pas concernés alors qu’ils participent fortement à nos formations et à leur organisation.
Le dispositif pose un vrai problème de conflit d’intérêt avec un poids important de la gestion locale et des rapporteurs locaux.
Le RIPEC est décomposé en trois parties versées mensuellement dans le cadre de nos rémunérations :
a.Statutaire (C1). Partie correspondant au grade. Elle est versée à tout le monde. Elle correspond à l’ancienne PRES.
b.Fonction (C2). Partie correspondant aux responsabilités prises au sein de l’établissement. Elle correspond aux anciennes PCA et PRP.
c.Individuelle (C3). « Liée à la qualité des activités et à l’engagement professionnel des agents au regard de l’ensemble des missions définies pour les enseignants-chercheurs ». Elle remplace l’ancienne PEDR.
La partie statutaire est versée à tous sans aucune démarche à effectuer.
Le montant est fixé par arrêté chaque année.
Pour 2022, la prime est portée à un montant de 2 800 € quels que soient le corps et le grade, avec pour objectif une revalorisation à 6 400 € à l’horizon 2027.
Tous les personnels reçoivent cette prime, quelle que soit la position administrative (CRCT, délégation…), tant que l’ensemble de l’attribution de services a été effectuée.