“Les femmes, pour atteindre leur durée de cotisation, utilisent notamment des trimestres validés par enfant […] Évidemment si vous reportez l’âge légal (à 64 ans), elles sont un peu pénalisées. On n’en disconvient absolument pas". Franck Riester, le ministre des Relations avec le Parlement - 23/01/2023
Voilà qui est clair.
Une étude d’impact a été présentée qui met en évidence les inégalités femmes/hommes et notamment le fait que les femmes seraient plus touchées que les hommes par cette réforme. Lire ICI l’article
Les écarts entre les pensions des femmes et des hommes s’élèvent aujourd’hui à 40 % avant intégration des pensions de réversion pour les veuves. Même en ajoutant ces dernières, l’écart demeure de 26 %. Avec le projet de réforme et les 1 à 2 années de cotisation en plus, l’étude d’impact précise que les femmes de la génération 1966 devront travailler en moyenne 7 mois de plus et les hommes 5 mois de plus et au maximum de la réforme. Pour la génération 1972, les femmes devront travailler 9 mois de plus et les hommes 5 mois de plus, soit une différence de 4 mois alors que pour la génération 1962, cet écart n’était que d’un mois.
Conclusion : quel que soit le cas de figure, les femmes sont perdantes