Après l’examen partiel par l’Assemblée nationale du projet de réforme des retraites porté par le gouvernement, le Sénat s’est emparé du texte hier, 2 mars, et poursuivra ses travaux jusqu’au 12 mars, avant que la commission mixte paritaire tente de trouver un accord entre député·es et sénateur/trices sur le texte qui sera présenté aux votes des deux chambres à partir du 16 mars. En tout état de cause, le calendrier parlementaire s’arrêtera le 26 mars et le risque d’un nouveau recours à l’article 49.3 ou d’une adoption par ordonnance n’est pas écarté pour faire adopter la réforme sans vote du Parlement.
Dans ce contexte, l’intersyndicale interprofessionnelle a appelé à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain et à poursuivre la mobilisation le 8 mars, journée de grève féministe. L’intersyndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche appelle dans ce cadre à ce que les grèves massives conduisent à fermer totalement les établissements universitaires et les organismes de recherche et appelle également les personnels et étudiant·es à se mobiliser en masse le 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes pour dénoncer l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les femmes et en exiger le retrait.