Droit de grève - Caisse de Grève

Droit de grève - Caisse de Grève

Lire le tract complet : /images/tract-retraite-fsu-caisse3.pdf

Qui est concerné ? Etudiant-e salarié-e ou personnel à l’Université de Poitiers et du CNRS, syndiqué ou non syndiqué, de droit privé ou droit public, contractuel ou titulaire…

Quel remboursement ? Le plafond maximum sera de 50 euros par jour de grève. Le minimum remboursé sera déterminé selon les sous dans la caisse et le nombre de demandes !

Identifiez-vous dès maintenant en écrivant à asso.up-en-lutte@ml.univ-poitiers.fr

Comment ? Sur justificatif du bulletin de salaire où apparaîtra le retrait des jours de grève

Pour Participer ? ou bien faire un chèque et l’envoyer par courrier ou bien écrire à asso.up-en-lutte@ml.univ-poitiers.fr et demander le RIB pour procéder à un virement.

Adresse postale :
« Université de Poitiers en lutte »,
Maison des syndicats, hébergé chez
Sud Education Recherche 86
2 rue Marcel Doré, Bât B13
86000 Poitiers

Nous encourageons les collègues qui ne sont pas contraints de faire grève les jours de manifestation à verser une participation au financement de la caisse de grève qu’ont constituée les trois syndicats FSU, CGT Ferc-Sup et SUD Education 86. (Voir tract de grève)

Nous écrire : asso.up-en-lutte@ml.univ-poitiers.fr

Le droit de grève est constitutionnellement garanti aux agents de l’État en vertu du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946. Cette garantie a été rappelée dans la circulaire du 30 juillet 2003.
Dès lors qu’une organisation syndicale a publié un mot d’ordre de grève, soit national, soit au plan local ou académique, tout agent, adhérent ou non à cette organisation, titulaire ou non, est en droit de suivre ce mot d’ordre.

Quelques rappels et recommandations de l’intersyndicale CGT-FSU-SUD de l’Université :

1/ La participation à chaque journée de grève est couverte par des préavis syndicaux, comme l’impose la loi (art. L. 2512-1 et L. 2512-2 c. trav.).

2/ Dans l’enseignement supérieur et la recherche, comme dans toute la fonction publique, les agents ne sont pas tenus de se déclarer préalablement grévistes.

  • L’agent, biatss, enseignant, enseignant-chercheur, est libre de déclarer la cause de son absence au moment même où il se met en grève.
  • Les circulaires ministérielles traitant du sujet, qui ne sont que des consignes à l’égard de la hiérarchie et non des grévistes, précisent qu’à l’occasion d’une grève « le recensement des agents ayant cessé le travail incombe à l’administration » (ex. : circ. n° 2018-081 du 7 mai 2018 : https://journals.openedition.org/revdh/4323?file=1).
  • Ne pas répondre à une demande préalable d’information sur la participation à la grève n’est pas une faute. Sanctionner un agent qui ne justifierait son absence qu’à son retour au travail serait une atteinte à ce droit fondamental.

3/ Par conséquent, un enseignant ou enseignant-chercheur qui n’est soumis à aucune obligation de service un jour de grève peut très bien ne pas se déclarer gréviste. C’est alors que la participation au mouvement peut devenir une marque plus forte de solidarité.

En effet, les agents qui sont soumis à des obligations de service peuvent hésiter à se déclarer gréviste, car chaque journée de grève entraine la perte d’un 30ème de la rémunération (traitement et primes comprises) pour le temps d’absence dans une journée, quelle qu’en soit la durée.

C’est pourquoi nous encourageons les collègues qui ne sont pas contraints de faire grève les jours de manifestation à verser une participation au financement de la caisse de grève qu’ont constituée les trois syndicats FSU, CGT Ferc-Sup et SUD Education 86.

Pour aller plus loin : Grève, Informations et Recommandations :

https://snesup.fr/article/greve-informations-et-recommandations-du-snesup-fsu